Pour Les Rendez-Vous, un débat n'est pas une conférence. C'est un lieu de discussion avec animateur et modérateur.
- Culturel parce que c'est la raison d'être des Rendez-Vous,
- Démocratique car il veut favoriser la complicité interactive avec le public,
- Convivial grâce à l'ambiance, à la gratuité et au respect de l'autre.
On y vient pour écouter l'animateur pendant sa courte introduction et pour prendre librement la parole dans un esprit de dialogue et de débat citoyen pour défendre et argumenter son propre point de vue.
Des règles simples qui permettent que la joute verbale reste un plaisir pour l'assistance. Et le rôle du modérateur est de ramener les intervenants égarés vers le sujet.
Il y a ceux qui viennent se cultiver par plaisir, ceux que passionne le sujet traité et ceux qui ont du goût pour l'expression orale, le bon usage de la parole et une culture certaine de la rhétorique.
En 1962, le philosophe canadien Mc Luhan écrivit, devant les progrès rapides de médias comme la radio et la télévision, que l'humanité allait passer « de la Galaxie Gutenberg à la Galaxie Marconi ».
Dix ans plus tard, la presse quotidienne régionale française (PQR) fit paraître une image symbolisant la réponse de Gutenberg à Mc Luhan : un personnage censé représenter Gutenberg faisait un magistral bras d'honneur à Mc Luhan !
Débat parrainé par
En prélude à cette question, il faut s'en poser d'autres : Qu'est-ce qu'une langue régionale ? Quel est son statut ? Sa fonction aujourd'hui ? On y verra plus clair pour se poser la question de son apprentissage.
On pourra évoquer son utilité personnelle et intime, sociale, voire professionnelle et économique. Au regard de la population française, c'est peut-être un problème marginal, mais il est devenu symbolique et médiatisé.
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La poésie n'est pas seulement une forme de langage, c'est aussi une autre manière d'exister. Toute personne qui établit un lien fondamental avec la terre et avec les autres, entre en poésie. Ainsi la poésie n'est-elle pas réservée à une élite.
Notre époque n'invite pas spontanément à la poésie. Les injonctions à consommer, à paraître, à viser un statut social ou des performances, nous en éloignent. Face à ce vide et à ces illusions, la poésie vient alors combler un manque d'être.
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