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Les Toiles,

Le cinèma qui épanouit et qui rassemble....


Depuis 2011, les membres de l'association des RDV ont souhaité présenter du Cinéma sur grand écran.

Chaque session, au nombre de quatre par saison, se donne pour objectif de faire connaître aux spectateurs initiés ou pas, la vision cinématographique d'un cinéaste ( Tim Burton, Nicole Garcia), d'un scénariste (Jean-Claude Carrière ), ou d'un acteur ( Sergi Lopez)...

Une autre session permet de découvrir le cinéma d'un pays : Burkina Faso, Turquie, Argentine, Corée ou Russie....

La commission TOILES s'est aussi attachée à traiter des faits de société comme L'enfance, Les repas de famille, La téléréalité, et des sujets plus graves comme La guerre de 14-18 et Les guerres d'Irlande...

Egalement, le genre cinématographique, de par sa diversité, a permis de traiter Le renouveau du Western, Le cinéma vu par le cinéma, Le fantastique, Le roman à l'écran...

Ces listes ne sont pas exhaustives mais elles permettent de constater que le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, mais aussi une industrie, un moyen d'information et de propagande depuis son invention.

Il nous apporte bien des sensations puisqu'il aborde tous les sujets de la vie. II nous fait vivre un univers de fiction qui illumine notre quotidien ; mais au travers des images, nous découvrons aussi notre propre humanité.

Les sessions de cette nouvelle saison ne vont pas manquer de vous séduire, de vous dérouter, de vous surprendre mais de vous éblouir puisque seront évoqués Le cinéma iranien, avec toutes ses ambivalences, Les arnaques, bien sûr (suspense assuré), et puis nous vous proposerons Le voyage dans le temps et en juin, un dernier hommage au metteur en scène et au réalisateur atypique, Patrice Chéreau.



Hommage à Patrice Chéreau

1,2,3 Juin 2023

Hommage à Patrice CHEREAU

Le cinéaste français, né en 1944, est décédé en 2013. Le choix de ses sujets, son impertinence, ses prises de positions dans la vie sociale montrent un cinéaste mais aussi un homme engagé et profondément humaniste.

Ses parents artistes l'ont très tôt initié à l'art : au lycée Louis Le Grand, il intègre la troupe théâtrale avant de s'investir plus tard, pleinement dans la mise en scène théâtrale.

Il aime à reprendre une phrase de Roger Planchon : « mettre en scène, c'est aussi retrouver ses souvenirs d'enfance ». Dès qu'il prend la direction du théâtre de Sartrouville, il monte des pièces impliquées politiquement.

Derrière la caméra, il commence sa filmographie de réalisateur à l'âge de 30 ans avec l'adaptation du roman de James Hadley Chase, La chair de l'orchidée (1974), un film étouffant de noirceur. Entre théâtralité et réalisme, ses films reflètent sa personnalité, mais aussi une intensité des relations toujours présente.

A partir de 1983, il dirige pendant huit ans le théâtre des Amandiers à Nanterre. Il y fait, en particulier, connaître l'œuvre de Bernard-Marie Koltès.

Parmi ses autres longs métrages les plus appréciés, citons L'Homme blessé, l'un des premiers films d'importance à aborder frontalement l'homosexualité, La Reine Margot, adaptation bouillonnante d'Alexandre Dumas et vrai succès populaire, ou encore son portrait de groupe fiévreux, plein de bruit et de fureur qu'est Ceux qui m'aiment prendront le train.

Passionné d'opéra, il en met en scène plusieurs, dont une version très personnelle du célèbre Cosi fan tutte de Mozart.

Outre son outrecuidance audacieuse, il laisse un théâtre et un cinéma d'auteur orphelins.

- Jeudi 1 Juin - 20h 30 :  Judith Therpauve >> Plus

- Vendredi 2 Juin - 20h 30: Gabrielle >> Plus

- Samedi 3 Juin- 14h 30:  Ceux qui m'aiment prendront le train>> Plus

- Samedi 3 Juin - 17 h: Persécution>> Plus

- Samedi 3 Juin - 20h 30: La chair de l'orchidée >> Plus

Secret de Pain


Historique des sessions de cinéma passées

Cinéma Iranien

6,7,8 Octobre 2022

Cinema Iranien

Qui ne connaît les Contes des Mille et Une Nuits ? Les Lettres Persanes de Montesquieu….et la déchéance du Shah et de ses fastes ? La Perse a nourri notre imaginaire depuis des siècles.

Le cinéma iranien naît avec le début du XX° siècle et il connaît une période très active pendant la décennie 1950-1960 avec des films färsi, des mélodrames populaires.

Asal Bagheri, spécialiste du cinéma iranien, raconte : «Dans les premières années suivant la Révolution (1979), le monde du cinéma ne voulait pas entendre parler de l'Iran. Les gens pensaient que la République islamique ne tiendrait pas la guerre contre l'Irak (1980-1988) et que le cinéma iranien de cette période serait éphémère ».

Le festival de Locarno en 1989 puis le festival de Cannes en 1997 attribuent leur Palme d'or à   Abbas Kiarostami . Le cinéma iranien accède à une reconnaissance internationale. De nombreux réalisateurs comme Asghar Farhadi, Mohammad Rasoulof, Jafar Panahi ou Mona Zandi, jeune réalisatrice se révèlent chaque jour. En 2021, 3 films iraniens ont été présentés au Festival de Cannes.

Dans un pays où la liberté d'expression et la culture sont soumises à une stricte censure, le cinéma devient l'expression d'une certaine critique sociale et apporte une vision moderne d'une société pleine de contradictions.

- Jeudi 6 Octobre - Toiles scolaires-Ecoliers - Le ballon blanc (Jafar Paanahi) >> Plus

- Vendredi 7 Octobre - Toiles scolaires-Collègiens - Persepolis (Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud) >> Plus

- Jeudi 6 Octobre - 20h 30:  A propos d'Elly (Asghar Farhadi) >> Plus

- Vendredi 7 Octobre - 20h 30:  Un homme intègre (Mohammad Rasoulof) >> Plus

- Samedi 8 Octobre - 14h:   Le goût de la cerise (Abbas Kiarostami)>> Plus

- Samedi 8 Octobre - 17 h:  Yalda, la nuit du pardon (Massoud Bakhshi)>> Plus

- Samedi 8 Octobre - 20h 30:  Une séparation (Asghar Farhadi) >> Plus

Fenoy-Belzunce



Les Arnaques

1,2,3 Décembre 2022

Les arnaques

Escroquerie, vol, tromperie, l'arnaque consiste à obtenir une chose de manière frauduleuse. Le mot viendrait de la forme picarde d'harnacher au sens d'accoutrer en argot. Mais qui dit arnaque dit aussi « pigeon ».

Le cinéma a toujours adoré exploiter ce sujet parce que du Kid de Charlie Chaplin à la comédie American Bluff de David Owen Russell, l'escroquerie fait mouche. Depuis près d'un siècle, le grand écran file un parfait amour avec la magouille de L'arnaque à Ocean's eleven en passant par La Couleur de l'argent ou L'arnacoeur …

L'arnaque fascine pour deux raisons principales : l'audacieuse ingéniosité de son auteur et la naïveté confondante de sa victime. Depuis l'Antiquité jusqu'à l'ère de la cybercriminalité, la fraude, l'entourloupe, l'imposture, l'intox, la supercherie, la carambouille semblent planer sur à peu près toutes les activités humaines.

Génies ? Le mot n'est pas trop fort pour qualifier ces personnages habiles à détourner les lois, à dépouiller les naïfs, en pratiquant un art vieux comme le monde : l'arnaque.

Génial, on peut le dire de ce clown de cirque qui se fit passer pour le prétendant au trône d'Albanie, de cet héritier ruiné d'une vieille famille bretonne qui devint roi de Port-Praslin, un îlot perdu dans la mer de Corail, ou encore de cette dame si soucieuse de son prochain qu'elle vendait de coquets appartements au Paradis. Même si la morale n'y est pas toujours sauve, ces récits nous enchantent l'esprit. Mieux encore, ils nous réchauffent le cœur quand, en vertu de la règle d'or de l'arroseur arrosé, des jeunes gens charmants trouvent la recette du parfait faux billet de 100 dollars.

Les arnaques sont des histoires passionnantes qui nous entraînent dans un univers où l'intelligence est reine, l'ironie souveraine et la bêtise toujours punie.

- Vendredi 2 Décembre - Toiles scolaires-Collégiens - La barbe à papa (Peter Bogdanovich) >> Plus

- Jeudi 1 Décembre - 20h 30 : L'art du mensonge (Bill Condon) >> Plus

- Vendredi 2 Décembre - 20h 30: Cash (Eric Besnard) >> Plus

- Samedi 3 Décembre - 14h 30:  Les faussaires de Manhattan (Marielle Heller)>> Plus

- Samedi 3 Décembre -17 h:  A l'origine (Xavier Giannoli)>> Plus

- Samedi 3 Décembre - 20h 30: Arrête-moi si tu peux (Steven Spielberg) >> Plus

Dom Brial

Le voyage dans le temps.

9,10 et 11 Mars 2023

Voyages dans le temps

Le voyage dans le temps est un vieux fantasme, qui a attisé l'imagination de bien des artistes. Le 7 ème art en a fait son marronnier et s'en est bien évidemment emparé ; il a livré des œuvres inspirées, qui ont marqué des générations de spectateurs.

De nombreux réalisateurs se sont essayés à l'exercice, de Georges Méliès à Steven Spielberg en passant par Christopher Nolan (Interstellar), Robert Zemeckis (Retour vers le futur), Jean- Marie Poiré (Les Visiteurs) etc.

Le futur comme le passé ont toujours intrigué et passionné les hommes, comme pour les guérir du présent.Les rêves les plus fous sont parfois exaucés dans un espace créé ou recréé. Cet espace, existe-t-il ou est-il pure invention ? Qui n'a pas rêvé de 2050 ou d'un retour dans son enfance ? Le cinéma n'est-il pas le reflet de cette envie, de ce besoin, de ce fantasme ?

Alors laissons-nous porter par cette magie et partons en voyage, un périple dans les différents espaces-temps et affrontons les paradoxes liés à toute manipulation du temps.

Entre effacer l'arbre généalogique, réécrire complètement l'Histoire ou carrément détruire le tissu de l'espace-temps,la 4 ème dimension ne semble pas être une partie de plaisir pour les héros mais pour les spectateurs, oui.

- Jeudi 9 Mars - Toiles scolaires-Ecoliers - Les maîtres du temps (René Laloux). >> Plus

- Vendredi 10 Mars - Toiles scolaires-Collégiens - Case Départ (Thomas Ngijol & Fabrice Eboué) >> Plus

- Jeudi 9 Mars - 20h 30 :  Case Départ (Thomas Ngijol &Fabrice Eboué)>> Plus

- Vendredi 10 Mars - 20h 30: Camille redouble (Noémie Lvovsky) >> Plus

- Samedi 11 Mars - 14h:  Source code (Duncan Jones)>> Plus

- Samedi 11 Mars -17 h: Quartier lointain (Sam Garbarski)>> Plus

- Samedi 11 Mars - 20h 30: Minuit à Paris (Woody Allen) >> Plus

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