Marie-Antoinette, vivant à Versailles, avait en son temps des velléités de retour à la nature et avait imaginé un projet de ferme dans les jardins du domaine. L’intention était louable et l’expérience, limitée dans l’espace, ne mettait pas en jeu les équilibres écologiques. De nos jours, il en va autrement : par exemple, l’aménagement de nos cours d’eau en espace ludique, sous couvert de réappropriation sociale, fait courir un risque d’une autre nature.
Il n’est pas question d’opposer la biodiversité et l’homme, au contraire; la biodiversité changera, évoluera, donnera peut-être des formes de vie inattendues, voire l’émergence d’espèces dominatrices issues du règne végétal ou animal, mais l’humain si habitué, si dépendant de son environnement, sera-t-il capable de survivre aux bouleversements qu’il provoque ?
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